Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

ISBD/Commentaire :

A. M. Poitiers, liasse 2163. 1936-1958 : construction de tribunes et aménagement du stade de la Madeleine.

ISBD/Commentaire :

A. M. Poitiers, registres des délibérations du conseil municipal, séances des 5 décembre 1926, 8 juillet 1933, 10 décembre 1935, 11 janvier et 28 juillet 1936, 24 marrs et 3 décembre 1937.

ISBD/Commentaire :

Médiathèque de Poitiers. C84/1 à 5. 1837-1869 : champ de la Madeleine.

Extraits des liasses C84/1 à 5, Médiathèque de Poitiers :

Vers 1855 : note manuscrite relative aux propriétaires successifs du champ de la Madeleine.

Le 3 janvier 1745, devant Brunet notaire à Poitiers, les chapelains de Saint-Hilaire consentent un bail emphytéotique à Jacques Vesques, marchand, et Jeanne Bertaud sa femme, pour 99 ans, « de deux pièces de terre labourable, l´une près de la porte de la Tranchée, appelée vulgairement le champ des Chapelains ou de la Magdeleine, contenant 22 boisselées ou environ, dans lequel est compris un emplacement à mettre des fumiers, tenant d´un côté au champ de l´hôpital général de cette dite ville, d´autre au Clain, par un bout au chemin qui conduit à Cytre [ou Trainebot], d´autre côté au chemin qui conduit à la chapelle Saint-Jacques à main senèstre en allant à la dite chapelle de Saint-Jacques ».

« Le champ des Chapelains est porté au cadastre au nom de la veuve Descouts qui en jouissait en vertu du bail emphytéotique, dans les numéros 536 et 537 de la section G pour une contenance de 2 hectares 15 ares 60 centiares ou 28 boisselées un tiers (...).

Le terrain sous Blossac qui comprend la plantation d´ormeaux et l´espace où la ville fait déposer des pavés, est partie dans le numéro 535 du plan cadastral au nom de la ville (...) ».

Un contentieux existe depuis 1847 entre les domaines et les hospices qui ont repris propriété du champ à l´expiration du bail en 1844.

1850, 15 septembre : rapport de l´architecte de la Ville concernant le terrain litigieux entre les hospices et la Ville. « On connaissait anciennement sous le nom de fontaine de Cytre une source d´eau située au pied des coteaux de la Cagouillère. Cette désignation était étendue à ces coteaux entre les deux chemins aujourd´hui de la Cagouillère et de Trainebot. Ce dernier chemin lui-même paraîtrait avoir été le chemin de Cytre.

1858, 23 juin : délibération du conseil municipal de Poitiers émettant le voeu d´acquérir le champ de la Madeleine pour y établir un jardin botanique et zoologique. Ce terrain appartient désormais à l´Etat qui ne veut pas le garder.

1860, 20 novembre : le conseil municipal réitère son voeu car, si ce terrain était vendu « à des acquéreurs qui y élèveraient des constructions, le parc de Blossac et ses belles vues en souffriraient beaucoup ». Il n´est plus question de parc zoologique.

1861, 28 février : procès-verbal descriptif du champ de la Madeleine, d´une contenance d´1 hectare 63 ares 34 centiares, confrontant du nord au chemin de Blossac, du sud au sieur Manton, maréchal-ferrant au faubourg de la Tranchée, à l´est aux héritiers de M. de Chièvres et au chemin de fer, et à l´ouest à la route de Bordeaux.

1861, 27 avril : procès-verbal d´enquête publique pour l´acquisition par la Ville auprès de l´Etat d´un terrain appelé le champ de la Madeleine situé à l´extrémité du parc de Blossac.

1863, 13 juin : le conseil municipal accepte de concéder au Génie militaire la jouissance gratuite d´un terrain vague qui ne sert à la Ville qu´à déposer des matériaux, entre le champ de la Madeleine et le boulevard extérieur longeant la promenade, le Génie militaire ayant le projet d´y établir un champ de manoeuvre.

1863, 15 septembre : décret impérial affectant le champ de la Madeleine au service départemental de la Guerre pour l´établissement d´un champ de manoeuvres.

1864, 2 juillet : acte de cession par la Ville au Génie militaire de l´usufruit d´une portion de terrain au nord du champ de la Madeleine, d´une contenance de 14 ares, pour y établir un champ de manoeuvre, et pendant tout le temps de cette occupation.

1868, 7 avril : lettre du général commandant la subdivision de la Vienne au maire de Poitiers, autorisant l´utilisation du champ de la Madeleine pour une ou deux représentations du cirque dirigé par M. Godefroy.